Vous avez déjà mangé de l'ordinateur ?
Moi j'en mange très souvent. Un régime du genre incongru pour un auteur-voyageur, qui ne cadre pas vraiment avec l'image qu'on se ferait de la profession. Pourtant l'ordinateur c'est l'outil indispensable, vital. Toute mon activité repose sur lui. C'est vous dire le stade de déification auquel je l'ai élevé au fil des ans. Non je ne suis pas un geek ! Je ne geeke pas moi monsieur, je travaille ! Déjà, la base, c'est d'être présent sur les réseaux sociaux. Dans mon répertoire se trouve l'inévitable compte Facebook et la page associée. Je me suis aussi mis sur Twitter. C'est marrant, sur Twitter, j'ai retrouvé exactement les mêmes que sur Facebook. Et plus marrant encore, à la longue, on se rend compte qu'on publie exactement les mêmes choses sur Twitter que sur Facebook. En plus court, parce que les caractères sont comptés. Mais c'est pas grave, il faut le faire paraît-il. C'est d'la "com" finit-on par dire !
J'en passe donc, du temps, sur les réseaux sociaux. Surtout parce que c'est super convivial et que c'est une plate-forme exceptionnelle pour partager son travail et rencontrer des gens qui l'apprécient. Dans ce chapitre j'oubliais le site internet, vitrine à l'usage de mes contacts professionnels surtout. Et le site, il se fait pas tout seul. Et il s'actualise encore moins tout seul ! Donc faut encore ajouter quelques heures à l'addition du temps passé devant son écran... ça commence à chiffrer doucement... Je vous avais également parlé du temps consacré au montage de l'émission, au derushage des séquences vidéos... Cela a fait l'objet d'un précédent billet.
Aujourd'hui j'ai encore bloqué le portable mais pour une autre raison. Il y a encore une phase du travail d'auteur-voyageur dont je ne vous ai pas parlé. C'est la communication ( abrégée "com", ainsi que mentionné plus haut, parce que c'est plus simple à dire et que c'est super tendance ). La com consiste à vendre ses produits. Or le produit en question, c'est "Carnets de Rando". L'émission est là, en visionnage libre sur YouTube, encore faut-il maintenant que les gens soient au courant. Facebook a été le premier vecteur de diffusion de l'information. Je suis d'ailleurs toujours fasciné de la vitesse à laquelle les publications se diffusent, comme un gros rocher se fractionnant en milliers de cailloux. Mes reportages font donc leur vie sur la toile, mais je dois continuer à leur donner un coup de pouce.
Aussi toute la journée ai-je fait du mailing, passionnante activité consistant à copier-coller le même message en changeant simplement le destinataire. Tout ce qui m'est venu à l'esprit y est passé : offices de tourisme du Luberon, bureaux du Parc, Fédération de la Randonnée Pédestre, moultes associations et clubs de randonnée, sites consacrés au Luberon... Autant vous l'avouer, ce n'est pas la phase la plus palpitante du boulot d'auteur-voyageur et je commence déjà à rêver du moment où je me retrouverai à nouveau sur les chemins avec mon sac et ma caméra. Mais il faut en passer par là. Ne nous voilons pas la face. Etre un auteur-voyageur c'est aussi savoir se vendre et, à ce jeu là, certains ont plus de talent que d'autre. Je n'ai jamais été un commercial hors pair. J'y connais rien en stratégie de vente. Je suis juste passionné par ce que je fais et, a priori pour l'heure, ça suffit largement !
Le métier vous tente ? Attendez-vous à vous coltiner un bon régime ordinateur !
D'ailleurs faudra rajouter trente minutes à l'addition journalière au terme de la rédaction de ce billet. Argh, ça finit jamais en fait... mais c'est tellement vital !
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